imagine-toi ben tranquille sous un ciel plein d’étoiles, avec le p’tit crépitement du feu camp dans l’air frais du soir et ta gang d’amis tout autour. Y’a rien de mieux qu’un bon feu avec de la bonne musique pour pimenter ces moments-là. Voici donc pour toi une sélection de paroles de chansons francophones. Ça va de la joke à la nostalgie, des histoires d’amour aux tounes d’aventures. Alors, prends ta guitare ou tes haut-parleurs, invite tes tes amis ou ta gang de scouts et prépare-toi à en mettre plein la vue (pis les oreilles) avec ces hits qui vont te faire chanter jusqu’au p’tit matin.
Découvres les volumes précédents
Sommaire
Léo Gagné – 2Frères
« Léo Gagné » est une chanson de feu de camp nostalgique du duo 2Frères, évoquant le souvenir d’un personnage, Léo Gagné, dont l’histoire et la philosophie de vie inspirent l’auditeur. La chanson exprime un sentiment de respect, de perte et de souvenir.
Son histoire est légendaire
La rumeur court depuis l’primaire
Moi, j’te gage un deux piasses
Que c’gars-là va bûcher
Sur les grandes terres
Loin d’la poussière de son quartier
Par la fenêtre on voyait ben
Qu’y traçait déjà son chemin
C’est pas un banc d’école
Qui aurait pu l’garder
Lui, dans sa tête, y coupe du bois,
(refrain)
Léo Gagné, tu rêves
Pis tu fais rêver tout autour
Toi, c’est pour le soleil que tu cours
Léo Gagné, tu vis
Comme tu l’as toujours espéré
Moi, ça m’donne le courage d’avancer
Pour c’qui m’tient à cœur, moi, j’va bûcher
Son grand-père avait choisi
De prendre la ville, d’y faire son nid
Troquer l’grand air pour aller gagner plus qu’avant
Un héritage, un lendemain pour ses enfants
Quand est v’nu l’tour de Léo
De choisir sa job de bureau
Ben, y a pas surpris grand monde dans sa lignée
Quand y a lancé « moé, c’est dans l’bois que j’va bûcher »
(refrain)
Léo Gagné, tu rêves
Pis tu fais rêver tout autour
Toi, c’est pour le soleil que tu cours
Léo Gagné, tu vis
Comme tu l’as toujours espéré
Moi, ça m’donne le courage d’avancer
Pour c’qui m’tient à cœur, moi j’va bûcher
Ah-ah ah-ah ah-ah ah ah-ah
Ah-ah ah-ah ah-ah ah-ah ah-ah
(refrain)
Léo Gagné, tu rêves
Pis tu fais rêver tout autour
Toi, c’est pour le soleil que tu cours
Léo Gagné, tu vis
Comme tu l’as toujours espéré
Moi, ça m’donne le courage d’avancer
Pour c’qui m’tient à cœur, moi, j’va bûcher
Pour c’qui tient à cœur, y faut bûcher
Ah-ah ah-ah ah-ah ah ah-ah
Ah-ah ah-ah ah-ah ah-ah ah-ah
L’Amérique pleure – Les Cowboys Fringants
Écoute, « L’Amérique pleure » des Cowboys Fringants, c’est comme si tes meilleurs amis te racontaient une histoire autour d’un feu de camp, sauf que cette histoire, elle est un peu triste. C’est comme un grand câlin à la nature, tout en dénonçant le fait qu’on ne la respecte pas assez. Ça te fait réfléchir, c’est sûr.
Encore un jour à se l’ver
En même temps que le soleil
La face encore un peu poquée
D’mon quatre heures de sommeil (yeah!)
J’tire une coup’ de poffes de clope
Job done pour les vitamines
Pis un bon café à l’eau d’mope
Histoire de s’donner meilleur mine
J’prends le Florida Turnpike
Demain soir ch’t’à Montmagny
Non trucker c’pas vraiment l’Klondike
Mais tu vois du pays (yeah!)
Surtout ça t’fait réaliser
Que derrière les beaux paysages
Y’a tellement d’inégalités
Et de souffrance sur les visages
La question qu’j’me pose tout l’temps:
Mais comment font tous ces gens
Pour croire encore en la vie
Dans cette hypocrisie?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Moi je traîne dans ma remorque
Tous les excès d’mon époque
La surabondance surgelée
Shootée, suremballée (yeah!)
Pendant qu’les vœux pieux passent dans l’beurre
Que notre insouciance est repue
C’est dans le fond des containers
Que pourront pourrir les surplus
La question qu’j’me pose tout l’temps:
Mais que feront nos enfants
Quand il ne restera rien
Que des ruines et la faim?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Sur l’Interstate 95
Partent en fumée tous les rêves
Un char en feu dans une bretelle
Un accident mortel (yeah!)
Et au milieu de ce bouchon
Pas de respect pour la mort
Chacun son tour joue du klaxon
Tellement pressé d’aller nulle part
La question qu’j’me pose tout l’temps:
Mais où s’en vont tous ces gens?
Y’a tellement de chars partout
Le monde est rendu fou
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Un aut’ truck stop d’autoroute
Pogné pour manger d’la ch’noute
C’est vrai que dans la soupe du jour
Y’a pu’ tellement d’amour (yeah!)
On a tué la chaleur humaine
Avec le service à la chaîne
À la télé un aut’ malade
Vient d’déclencher une fusillade
La question qu’j’me pose tout l’temps:
Mais comment font ces pauvres gens
Pour traverser tout le cours
D’une vie sans amour?
C’est si triste que des fois quand je rentre à la maison
Pis que j’parke mon vieux camion
J’vois toute l’Amérique qui pleure
Dans mon rétroviseur…
Ouais, n’empêche que moi aussi
Quand j’roule tout seul dans la nuit
J’me d’mande des fois c’que j’fous ici
Pris dans l’arrière-pays (yeah!)
J’pense à tout ce que j’ai manqué
Avec Mimi pis les deux filles
Et j’ai ce sentiment fucké
D’être étranger dans ma famille
La question qu’j’me pose tout le temps
Pourquoi travailler autant
Éloigner de ceux que j’aime
Tout ça pour jouer la game
C’est si triste que des fois
Quand j’suis loin de la maison
Assis dans mon vieux camion
J’ai tout’ l’Amérique qui pleure
Que’que part au fond du cœur
Copilote – FouKi ft Jay Scøtt
« Copilote » de FouKi et Jay Scøtt est une balade hip-hop qui parle d’aventure, de liberté et d’amour. Elle donne envie de partir en road trip avec la personne qu’on aime, de se laisser guider par la route et le vent. C’est comme une ode à l’insouciance et à l’évasion. Je vous avoue, faut être alerte pour chanter ça, ça roule en tit pépère!
À pensait qu’on était rendu ami.
Mais je pense pas qu’elle ai bien compris. Oh non!
She used to be ma co-pilote,
on a roulé su’à 440 direction pont pie-neuf.
140 jamais pogné d’ticket de vitesse
appel moi Paul Walker.
Rolling in the deep comme Adèle un moment donné ça roulait pu
j’avoue que j’avais un peu bu
mais j’suis rendu avec mon permis d’adulte j’ai 15 points d’inaptitude.
We’ falling.
We falling down.
Comme les feuilles en automne
parait qu’c’était pas la bonne.
Fak là j’men vais juste prendre,
mon gps pour me rendre,
si tu me textes je réponds pu,
check moi flex si on s’croise dans rue.
Tasse toi de d’là.
J’t’ai tout donné pis tu m’réponds pas.
Avant tu voulais jamais bouger,
là t’es toujours sur le party and bullshit. Tu fais partie des cool kids.
Check moé bien, check moé bien, check moé bien get real.
Tu voulais pas m’donner le ch’min fake j’ai continué tout seul.
J’peux écouter la musique que je veux.
mais y’a personne pour rouler mes Backwood
quand j’roule c’t’un peu dangereux.
J’roule quand j’roule y peuvent bien m’arrêter.
Y fait toujours un peu plus chaud en d’dans qu’dehors anyway.
J’men va flyer.
Sur le highway.
Si jamais j’pogne un accident,
tu viendras me’r’joindre à l’urgence.
ça sera pas la première fois,
qu’un artiste arrive en ambulance.
Filles des Îles – Laurence St-Martin
« Filles des Îles » de Laurence St-Martin est une mélodie qui chante l’amour, l’attachement aux racines, et l’attrait indéniable des Îles. Elle porte en elle une ode à la beauté et la singularité de ces lieux, mettant en avant le caractère fort et indépendant de ses habitants.
Quekpart entre Québec et Montréal
À côté d’Berthier où tout l’monde va gazer
Y a nos îles qui ont quekchose de ben spécial
Écrase pas l’pied, tu pourrais nous manquer
C’pas une grande ville, c’est juste un village
On a tous un chalet à trois minutes de nage
Tout l’monde s’connaît, tout l’monde se tient
Pas l’choix, on est tous des cousins
(refrain)
Pis y a les filles des Îles
Une couette, deux bières autour du feu
Si les filles sortent en ville
Une jupe, deux verres, du feu dins yeux
Si y a un party dins Îles
Prévois rien le lendemain
On est loin d’être tranquilles
La gueule de bois, ça nous va ben
On peut dire qui a pas grand-chose chez nous
Dehors, les vieux prennent leur café debout
Pis on s’commande de la pizza, pas l’choix
C’est la seule chose qu’on a
(refrain)
Pis y a les filles des Îles
Une couette, deux bières autour du feu
Si les filles sortent en ville
Une jupe, deux verres, du feu dins yeux
Si y a un party dins Îles
Prévois rien le lendemain
On est loin d’être tranquilles
La gueule de bois, ça nous va ben
Si l’ambulance passe dans notre coin
On est su’l balcon, l’téléphone en main
Si tu tombes amoureux d’une de nos filles
Y faut aussi gagner le cœur de l’île
(refrain)
Pis y a les filles des Îles
Une couette, deux bières autour du feu
Si les filles sortent en ville
Une jupe, deux verres, du feu dins yeux
Si y a un party dins Îles
Prévois rien le lendemain
On est loin d’être tranquilles
La gueule de bois, ça nous va ben
C’pas une grande ville, c’est juste un village
Le livreur de lait passe encore le matin
On vit de pêche s’a glace, de bateaux, de bord de l’eau
J’aime ça, on est tous des voisins
Et pis au jour de l’An, au sous-sol de l’église
Y aura pas d’décompte, je l’sais qu’y seront tous là
Matantes, mononcles, moi sur le stage de bois
Et on boira à mon hommage aux Îles
(refrain) x2
Pis y a les filles des Îles
Une couette, deux bières autour du feu
Si les filles sortent en ville
Une jupe, deux verres, du feu dins yeux
Si y a un party dins Îles
Prévois rien le lendemain
On est loin d’être tranquilles
La gueule de bois, ça nous va ben
Pis y a les filles des Îles
Une couette, deux bières autour du feu
Si les filles sortent en ville
Une jupe, deux verres, du feu dins yeux
Si y a un party dins Îles
Prévois rien le lendemain
On est loin d’être tranquilles
La gueule de bois, ça nous va ben
Ça va – Émile Bilodeau
« Ça va » d’Émile Bilodeau est une chanson de feu de camp dynamique et entraînante qui aborde les hauts et les bas de la vie avec optimisme. Elle transmet un message d’espoir et de résilience, encourageant l’auditeur à garder la tête haute, peu importe les défis qu’il rencontre. Facilement jouable à la guitare, elle est parfaite pour terminer la soirée.
Nous marchions sur le boulevard de la vie
En destination vers la mort nous étions partis
Et puis Dieu, dans son char, s’arrête sur le bord
Il me dit Heille, mon Fils, veux-tu que j’te fasse un lift?
Et j’ai dit non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et j’ai dit non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et si vous voyez ceux que j’aime en chemin
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je ne suis plus très loin
Et si vous voyez ceux que j’aime en chemin
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je ne suis
Et que je ne suis plus très loin
Nous marchions sur ce boulevard dans la nuit
Et puis le ciel et ses aurores étaient ma foi si jolis
D’un coup, le vent était fort et puis le temps était gris
Sorti de nulle part, un vieux motard s’arrête et me dit
Ah, tu sais, mon gars, j’ai tellement attendu souvent dans ma vie
Ma sentence, la romance et puis le restaurant aussi
Tu sais que le temps se fane et moi j’ai perdu ma femme
J’ai perdu tous mes amis aussi et je n’ai plus aucune, aucune compagnie
Alors, monte sur mon Harley, pis accroche-toi, on va triper
Pis là, j’ai dit « c’est ben beau, tout ça, le motard »
Mais t’as-tu des idées noires ou quelque chose du genre?
Ben non, ç’a pas rapport
C’est juste que moi, j’ai côtoyé la mort
Et si je t’invite sur mon bicycle
C’est pour que ta route aille un peu plus vite
On va flyer cent mille à l’heure
Brûler notre gaz drette dans l’bonheur
On va rouler sans s’arrêter
Et moi de lui répondre très embêté
Non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et j’ai dit non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et si vous voyez ceux que j’aime un peu plus haut
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je les revois bientôt
Et si vous voyez ceux que j’aime un peu plus haut
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je les revois
Et que je les revois bientôt
Et même si parfois
Il m’arrive de regarder la route
Pis d’me dire que ça m’tente pu pantoute
Parce que la vie sans toi
S’enligne pour être un énorme défi
J’aime mieux pas prendre de raccourci
Non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et j’ai dit non, ça va, je vais marcher, je vais marcher
Et si vous voyez ceux que j’aime un peu plus haut
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je les revois bientôt
Et si vous voyez ceux que j’aime un peu plus haut
Dites-leur que je n’ai plus de peine et que je les revois
Et que je les revois bientôt
Les aventuriers – Les Ordures Ioniques
Si t’as été dans les scouts ou passé des saisons complètes dans des camps de vacances, c’est sur que tu connais les « aventuriers ». Chanson de camp parfaite autour du feu, en marchant, à la cafétéria ou même dans ton char, c’est un classique. Mais si on ajoutait une touche métal à celui-ci? Ça donne ça! Certes, il existe une version plus calme haha.
Ils ont rêvé de parcourir les mers
Ils ont rêvé de voir les pays
Ils ont rêvé durant de longs hivers
Ils ont rêvé sous les vents sous les pluies
Qu’un jour enfin ils pourraient naviguer
Voir des pays, des tempêtes et des quais
(refrain)
Et les voilà partis de villages en villages
Sous le soleil d’été pour ce long voyage
Les ancres sont levées (levées!) les voiles sont gonflées (gonflées!)
Vous les verrez passer les avent.. (les avent..!) les aventuriers
Vous les verrez descendre des rivières
Sur des radeaux qui n’ont rien de vaisseaux
Vous les verrez matelots et trouvères
Chantant le soir près d’un feu de bouleaux
Et chaque jour laisseront derrière eux
Des chants des rires de la joie plein les yeux
(refrain)
Et les voilà partis de villages en villages
Sous le soleil d’été pour ce long voyage
Les ancres sont levées (levées!) les voiles sont gonflées (gonflées!)
Vous les verrez passer les avent.. (les avent..!) les aventuriers
Repartiront demain ou l’an prochain
Se lanceront sur la mer de la vie
Se souviendront des radeaux des copains
Se souviendront des joies et des ennuis
Vivront alors la plus grande aventure
Vivre sa vie du vent plein les voilures
(refrain)
Et les voilà partis de villages en villages
Sous le soleil d’été pour ce long voyage
Les ancres sont levées (levées!) les voiles sont gonflées (gonflées!)
Vous les verrez passer les avent.. (les avent..!) les aventuriers
La chaîne de mon tracteur – Cayouche
Plus calme et plûtot amusante, « La chaîne de mon tracteur » de Cayouche est une chanson humoristique et terre-à-terre qui raconte l’histoire d’un homme et son tracteur, au cœur de la vie rurale. Avec une ambiance conviviale et joviale, elle célèbre la simplicité et le plaisir des petites choses de la vie.
T’as cassé la chaîne de mon tracteur
T’as brisé la roue de mon étandeuse
Tu n’veux plus tirer les vaches
Tu laisses la terre s’abandonner
On est pas fou, on est pas fin
On est pas chez nous mais on est ben
On vit su’l’ bien-être social
On attend not’ chèque dans boîte à malle
Tu es trop dur su’a machineries
T’as perdu la moitié d’mes outils
Tu m’dis que ça n’vaux plus la peine
Tondre les moutons pour la laine
On n’est pas fou, on est pas fin
On n’est pas chez nous mais on est ben
On vit su’l’ bien-être social
On attend not’ chèque dans boîte à malle
Tu n’veux plus écarder les jouals
Tu n’veux plus soigner le cochon
Tu m’dis qu’tu t’en vas à Montréal
Prends ton bagage p’is crisse ton camp
On n’est pas fou, on est pas fin
On n’est pas chez nous mais on est ben
On vit su’l’ bien-être social
On attend not’ chèque dans boîte à malle
Ouais, on attend not’ chèque dans boîte à malle
Toujours vivant – Gerry Boulet
« Toujours vivant » de Gerry Boulet est une déclaration de résilience et de détermination face à la vie. Cette chanson rock évoque les défis de la vie, mais souligne l’importance de rester fort et de ne jamais abandonner, peu importe les obstacles rencontrés. C’est un véritable hymne à la persévérance.
Je suis celui qui marche
Quand l’bonheur en arrache
Quand l’amour le chatouille
Quand la vie le bafouille
Toujours vivant
Je suis celui qui regarde en avant
Je suis celui qui lutte
Quand la vie le culbute
Je retombe sur mes bottes
Les pieds dans la garnotte
Toujours debout
Je suis celui qui va jusqu’au bout
(refrain x2)
Je suis celui qui frappe
Dedans la vie
À grands coups d’amour
Je suis de cette race
Qui veut laisser sa trace
En graffitis fébriles
Sur le béton de ville
Toujours vivant
Je suis celui qui regarde en avant
(refrain x2)
Je suis celui qui frappe
Dedans la vie
À grands coups d’amour
Je suis celui qui passe
Quand les autres se tassent
Au bord de la routine
Je suis celui qui spine
Et qui reste vivant
Je suis celui qui regarde en avant
Je suis celui qui fonce
La tête dans les ronces
Qui jamais ne renonce
Au plaisir d’être libre
Et toujours debout
Je suis celui qui va jusqu’au bout
(refrain x7)
Je suis celui qui frappe
Dedans la vie
À grands coups d’amour
Ciao Bella – Nicola Ciccone
Chanson qui pogne dans la tête, ce classique du début des années 2000 se chante très bien autour du feu. « Ciao Bella » de Nicola Ciccone est une chanson douce et romantique, un adieu mélancolique à un amour perdu. Avec des paroles poignantes et une mélodie apaisante, elle exprime le regret, la nostalgie et l’acceptation du fait que parfois, il faut laisser partir ceux qu’on aime. Y’a des bouts en italien, mais on s’y fait
C’était un temps, il y a longtemps
J’étais tout jeune j’avais 16 ans
Mon sac à dos sur une épaule
Sur l’autre la vie
J’étais parti refaire le monde
Avec mes idées vagabondes
Dans un village près de la Sicile
En Italie
Je vivais la vie, comme on la vit
Quand on est jeune et sans soucis
Comme un voyou
Comme un bohème
Je faisais la fête à toutes les nuits
J’osais même danser sous la pluie
Et jusqu’à l’aube
J’chantais pour elle
(refrain)
Ciao Bella, ciao
Piccina mia
Ciao, come stai amore mio
Comme mi piaci, comme sei bella
Bonjour, bonjour
Ma belle amie
Toi qui es douce et si jolie
De toutes les filles, t’es la plus belle
Je passais mes journées sur la plage
À dessiner son doux visage
À boire du vin
Et à jouer la dolce vita
Sur le dos d’une vieille bicyclette
Je saluais les mômes et les vieux prêtres
Jusqu’au marché
Où j’achetais mon pain et mes fruits
Sur la grand place près de l’église
Je parlais de sport, de guerre, de crises
Avec les fous
Et les poètes
Puis je descendais à fontaine
Où je la retrouvais toujours plus belle
Et je lui chantais
Ma douce folie
(refrain)
Ciao Bella, ciao
Piccina mia
Ciao, come stai amore mio
Comme mi piaci, comme sei bella
Bonjour, bonjour
Ma belle amie
Toi qui es douce et si jolie
De toutes les filles, t’es la plus belle
Ciao Bella, ciao
L’été fini, j’ai dû revenir
Saluer tous mes vieux souvenirs
Et dire adieu
À ses beaux yeux
À son soleil
J’ai laissé ma vieille bicyclette
Mon sac à dos et toutes mes dettes
À un paumé nommé Silvio Berlusconi
Dans un avion d’Alitalia
Je suis revenu embrasser papa
J’ai repris l’école
J’ai revu l’hiver
Mais dans mon cœur et dans mes rêves
Je garde encore le goût de ses lèvres
Et je fredonne
Cette mélodie
(refrain)
Ciao Bella, ciao
Piccina mia
Ciao, come stai amore mio
Comme mi piaci, comme sei bella
Bonjour, bonjour
Ma belle amie
Toi qui es douce et si jolie
De toutes les filles, t’es la plus belle, la plus belle
(refrain)
Ciao Bella, ciao
Piccina mia
Ciao, come stai amore mio
Comme mi piaci, comme sei bella
Bonjour, bonjour
Ma belle amie
Toi qui es douce et si jolie
De toutes les filles, t’es la plus belle
Ciao Bella, ciao
BONUS: Sur un dinosaure – Jacques Michel
Eh bien, « Sur un dinosaure » de Jacques Michel, c’est comme si tu partais pour une aventure folle à dos de dinosaure ! C’est plein de fun, d’énergie, et ça te donne envie de laisser libre cours à ton imagination. En gros, c’est une explosion de joie et de fantaisie qui te fera sourire d’une oreille à l’autre.
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Mais chérie, sèche tes jolis yeux
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Et nous irons nous balader tous deux
Ne va pas croire que je te quitte
Et que tu ne me verras plus
Je te reviendrai au plus vite
Quand j’aurai mis la main dessus
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Mais chérie, sèche tes jolis yeux
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Et nous irons nous balader tous deux
Ne t’invente pas des histoires
Tu sais bien que je t’aime encore
Ma chérie, tu devrais me croire
Pour toi, je vais braver la mort
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Mais chérie, sèche tes jolis yeux
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Et nous irons nous balader tous deux
Je te promets que, sur ma route
Je songerai à toi souvent
Je m’ennuierai beaucoup sans doute
Ça m’attriste terriblement
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Mais chérie, sèche tes jolis yeux
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure
Et nous irons nous balader tous deux
Je reviendrai te chercher sur un dinosaure…
Des chansons de feu de camp qui sont là pour rester
C’est ce qui conclut notre troisième volume de chansons de feu de camp. Entre-vous et moi, y’en a quelques-unes plus difficiles à chanter que d’autres, alors n’hésitez pas à le mettre sur un haut-parleur pour vous aider. Si vous êtes plus des fans marins, découvrez la chanson du petit voilier.