Ah Santiano, l’un de mes chants favoris appris aux louveteaux. On chantait la chantait nuit et jour. Et puis on dirait qu’elle n’a pas survécu le temps. Elle restera et reste l’une des chansons favorite que je dois apprendre à la guitare haha.
Paroles
C’est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
(Hisse et ho, Santiano)
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux
Je suis fier d’y être matelot
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu’à San Francisco)
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
(Hisse et ho, Santiano)
D’y penser, j’avais le coeur gros
(En doublant les feux de Saint Malo)
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu’à San Francisco)
On prétend que là-bas, l’argent coule à flots
Hisse et ho, Santiano
On trouve l’or au fond des ruisseaux
(J’en ramènerai plusieurs lingots)
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu’à San Francisco)
Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux
(Hisse et ho, Santiano)
Au pays, j’irai voir Margot
(À son doigt, je passerai l’anneau)
Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et ho, Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu’à San Francisco
Pour bien vieillir, prendre une cuillère de gentillesse et de bon coeur. Une pincée de prévoyance. Une larme de soins corporels. Mettre dans un saladier rempli d’envies, de voyages intérieurs ou extérieurs, et de quelques pousses de nature. Faire cuire avec des tonnes de passion et d’entraide. Servir chaud et souriant, avec un air de guitare …
Hugues Aufray