Ah Santiano, l’un de mes chants favoris appris aux louveteaux. On chantait la chantait nuit et jour. Et puis on dirait qu’elle n’a pas survécu le temps. Elle restera et reste l’une des chansons favorite que je dois apprendre à la guitare haha.
Paroles de Santiano
La chanson « Santiano » d’Hugues Aufray, sortie en 1961, est une adaptation française du chant de marin anglais « Santianna » par le parolier Jacques Plante. À la différence de l’original, qui est un chant de cabestan caractérisé par une marche lente et énergique, la version d’Aufray est interprétée sur un rythme plus rapide et plus enjoué. Suite à son succès immédiat, « Santiano » s’est rapidement imposée dans les recueils de chants de camp et de veillée, devenant un standard dans ces circonstances, en particulier dans le milieu scout francophone, où elle est fréquemment chantée.Le scoutisme, avec ses traditions de chants en groupe, a naturellement intégré « Santiano » dans son répertoire. Sa mélodie entraînante et ses paroles faciles à mémoriser ont fait d’elle un choix populaire lors des rassemblements scouts, contribuant à sa pérennité et à sa popularité dans la culture francophone.
C’est un fameux trois-mâts, fin comme un oiseau
(Hisse et ho, Santiano)
Dix-huits noeuds, quatre cents tonneaux
Je suis fier d’y être matelot
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu’à San Francisco)
Je pars pour de longs mois en laissant Margot
(Hisse et ho, Santiano)
D’y penser, j’avais le coeur gros
(En doublant les feux de Saint Malo)
Tiens bon la vague et tiens bon le vent
Hisse et ho, Santiano
Si dieu veut, toujours droit devant
(Nous irons jusqu’à San Francisco)
Un jour je reviendrai, chargé de cadeaux
(Hisse et ho, Santiano)
Au pays, j’irai voir Margot
(À son doigt, je passerai l’anneau)
Tiens bon le cap et tiens bon le flot
Hisse et ho, Santiano
Sur la mer qui fait le gros dos
Nous irons jusqu’à San Francisco
Pour bien vieillir, prendre une cuillère de gentillesse et de bon coeur. Une pincée de prévoyance. Une larme de soins corporels. Mettre dans un saladier rempli d’envies, de voyages intérieurs ou extérieurs, et de quelques pousses de nature. Faire cuire avec des tonnes de passion et d’entraide. Servir chaud et souriant, avec un air de guitare …
Hugues Aufray
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