Vous avez passé au travers des 10 meilleurs chansons de camp de jour au Québec Vol.1? Voici un registre aditionnel comportant des classics Québécois variant en énergie. Parfait pour les accompagnements à la guitare et les chants en coeur!
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Sommaire
Un bidon d’eau
Rien de mieux pour commencer sa soirée autour du feux en se lançant des mots d’amour… pis de l’eau!
Paroles:
Ah si tu veux
Faire mon bonheur
(Nommez le nom d’une personne) (bis)
Ah si tu veux
Faire mon bonheur
(Nom) Donne-moi ton cœur
Un bidon d’eau
Deux bidons d’eau
Trois bidons, quatre bidons, cinq bidons d’eau
Six bidons d’eau
Sept bidons d’eau
Huit bidons, neuf bidons, dix bidons d’eau
Dix bidons d’eau
Neuf bidons d’eau
Huit bidons, sept bidons, six bidons d’eau
Cinq bidons d’eau
Quatre bidons d’eau
Trois bidons, deux bidons, un bidon d’eau
Le petit bonheur – Felix Leclerc
Juste avant de manger la collation, Felix nous partage son petit bonheur!
Paroles:
C’était un petit bonheur
Que j’avais ramassé,
Il était tout en pleurs
Sur le bord du fossé.
Quand il m’a vu passer
Il s’est mis à crier:
« Monsieur, ramassez-moi,
Chez-vous, amenez-moi.
Mes frères m’ont oublié,
Je suis tombé, je suis malade,
Si vous n’me cueillez point
Je vais mourir, quelle ballade !
Je me ferai petit, tendre et soumis
Je vous le jure,
Monsieur, je vous en prie,
Délivrez-moi de ma torture »
J’ai pris le p’tit bonheur,
L’ai mis sous mes haillons,
J’ai dit: « Faut pas qu’il meure,
Viens-t-en dans ma maison. »
Alors le p’tit bonheur
À fait sa guérison,
Sur le bord de mon coeur
Y avait une chanson.
Mes jours, mes nuits, mes deuils,
Mon mal: tout fut oublié,
Ma vie de désoeuvré,
J’avais dégoût d’la r’commencer.
Quand il pleuvait dehors,
Ou qu’mes amis m’faisaient des peines,
J’prenais mon p’tit bonheur
Et j’lui disais: « C’est toi ma reine. »
Mon bonheur a fleuri,
Il a fait des bourgeons;
C’était le paradis,
Ça s’voyait sur mon front.
Or un matin joli
Que j’sifflais ce refrain,
Mon bonheur est parti
Sans me donner la main.
J’eus beau le supplier, le cajoler,
Lui faire des scènes,
Lui montrer le grand trou
Qu’il me faisait au fond du coeur,
Il s’en allait toujours la tête haute
Sans joie, sans haine,
Comme s’il ne voulait plus
Voir le soleil dans ma demeure.
J’ai bien pensé mourir
De chagrin et d’ennui;
J’avais cessé de rire,
C’était toujours la nuit.
Il me restait l’oubli,
Il me restait l’mépris,
Enfin que j’me suis dit,
Il me reste la vie.
J’ai repris mon bâton, mes deuils,
Mes peines et mes guénilles,
Et je bats la semelle
Dans des pays de malheureux.
Aujourd’hui quand je vois
Une fontaine ou une fille,
Je fais un grand détour
Ou bien je ferme les yeux .
Les étoiles filantes – Les Cowboys Fringants
LA chanson de feu de camp par excellence. Un incontournable du registre musical québécois à ajouter dans votre carnet de chant!
Paroles :
Si je m’arrête un instant,
pour te parler de ma vie
juste comme ça tranquillement
dans un bar rue st-denis
j’te raconterai les souvenirs
bien gravés dans ma mémoire
de cette époque où vieillir
Était encore bien illusoire
quand j’agaçais les ptites filles
pas loin des balançoires
et que mon sac de billes
devenait un vrai trésor
ces hivers enneigés
à construire des igloos
et rentrer les pieds g’lés
juste à temps pour passe-partout
et au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester
de la p’tite école et d’la cours de récré
quand les avions en papier ne partent plus au vent
on se dit que l’bon temps passe finalement
comme une étoile filante on choisit pas mais on subit
et que les rêves des ti-culs
s’évanouissent ou se refoulent
dans cette réalité crue
qui nous embarque dans le moule
la trentaine, la bedaine
les morveux, l’hypothèque
les bonheurs et les peines
les bon coups et les échecs
travailler faire d’son mieux
n’arracher s’en sortir
et espérer être heureux
un peu avant de mourir
et au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester
de not’ ti passage dans ce monde éffréné
après avoir existé pour gagner du temps
on s’dira que l’on était finalement
que des étoiles filantes
si je m’arrête un instant,
pour te parler de la vie
juste comme ça tranquillement
pas loin du carré st-louis
c’est qu’avec toi je suis bien
et qu’j’ai pus l’goût d’m’en faire
parce que tsé voir trop loin
c’pas mieux que r’garder en arrière
malgré les vieilles amertumes
et les amours qui passent
les chums qu’on perd dans brume
et les idéaux qui se cassent
la vie s’accroche et renait
comme les printemps reviennent
dans une bouffée d’air frais
qui apaise les coeurs en peine
ca fait que si à soir t’as envie de rester
avec moi la nuit est douce on peut marcher
et même si on sait ben que toute dure rien qu’un temps
j’aimerais ça que tu sois pour un moment
mon étoile filante
et au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester
et au bout du ch’min dis-moi c’qui va rester
que des étoiles filantes
Pour un instant – Harmonium
Pour un instant j’ai découvert … les meilleures chansons de camp.. 🙂
Paroles:
Pour un instant, j’ai oublié mon nom
Ça m’a permis enfin d’écrire cette chanson
Pour un instant, j’ai retourné mon miroir
Ça m’a permis enfin de mieux me voir
Sans m’arrêter j’ai foncé dans le noir
Pris comme un loup qui n’a plus d’espoir
J’ai perdu mon temps à gagner du temps
J’ai besoin de me trouver une histoire à me conter
Pour un instant, j’ai respiré très fort
Ça m’a permis de visiter mon corps
Des inconnus vivent en roi chez moi
Moi qui avait accepté leurs lois
J’ai perdu mon temps à gagner du temps
J’ai besoin de me trouver une histoire à me conter, Iyah
Aah-ah, aah-ah
Pour instant j’ai oublié mon nom
Ça m’a permis enfin d’écrire cette chanson
Les Champs-Elysées – Joe Dassin
À chanter à tue tête, au soleil, sous la pluie … à midi ou à minuit. Au plaisir des animateurs!
Paroles :
Je m’baladais sur l’avenue le cœur ouvert à l’inconnu
J’avais envie de dire bonjour à n’importe qui
N’importe qui et ce fut toi, je t’ai dit n’importe quoi
Il suffisait de te parler, pour t’apprivoiser
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées
Tu m’as dit « J’ai rendez-vous dans un sous-sol avec des fous
Qui vivent la guitare à la main, du soir au matin »
Alors je t’ai accompagnée, on a chanté, on a dansé
Et l’on n’a même pas pensé à s’embrasser
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées
Hier soir, deux inconnus et ce matin sur l’avenue
Deux amoureux tout étourdis par la longue nuit
Et de l’Étoile à la Concorde, un orchestre à mille cordes
Tous les oiseaux du point du jour chantent l’amour
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
Au soleil, sous la pluie, à midi ou à minuit
Il y a tout ce que vous voulez aux Champs-Elysées
Aux Champs-Elysées, aux Champs-Elysées
La Complainte du phoque en Alaska – Beau Dommage
Ça, tu chantes ça juste avant le dodo pour que les jeunes disent d’eux-mêmes : « bon, c’est l’heure du dodo ».
Paroles:
Cré-moé, cré-moé pas, quelque part en Alaska
Y a un phoque qui s’ennuie en maudit
Sa blonde est partie gagner sa vie
Dans un cirque aux États-Unis
Le phoque est tout seul, il regarde le soleil
Qui descend doucement sur le glacier
Il pense aux États en pleurant tout bas
C’est comme ça quand ta blonde t’a lâché
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands
Ouh ouh-ouh
Ouh ouh-ouh
Quand le phoque s’ennuie, il regarde son poil qui brille
Comme les rues d’New York après la pluie
Il rêve à Chicago, à Marilyn Monroe
Il voudrait voir sa blonde faire un show
C’est rien qu’une histoire, j’peux pas m’en faire accroire
Mais des fois j’ai l’impression qu’c’est moi
Qui est assis sur la glace, les deux mains dans la face
Mon amour est partie puis j’m’ennuie
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Ça fait rire les enfants
Ça dure jamais longtemps
Ça fait plus rire personne
Quand les enfants sont grands
Ouh ouh-ouh
Ouh ouh-ouh
Ça vaut pas la peine
De laisser ceux qu’on aime
Pour aller faire tourner
Des ballons sur son nez
Sous le vent – Garou & Céline Dion
Ok… ça te prend comme à la Fureur deux participants qui s’affrontent avec des couplets communs!!
Paroles:
Garou:
Et si tu crois que j’ai eu peur
C’est faux
Je donne des vacances à mon cœur
Un peu de repos
Et si tu crois que j’ai eu tort
Attends
Respire un peu le souffle d’or
Qui me pousse en avant
Et…
Céline & Garou:
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Céline:
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Et si tu crois que je t’oublie
Écoute
Ouvre ton corps aux vents de la nuit
Ferme les yeux
Et…
Céline & Garou:
Fais comme si j’avais pris la mer
J’ai sorti la grand’voile
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre
J’ai trouvé mon étoile
Je l’ai suivie un instant
Sous le vent
Garou:
Et si tu crois que c’est fini
Jamais
C’est juste une pause, un répit
Après les dangers
Céline & Garou:
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant,
Sous le vent.
Fais comme si j’avais pris la mer,
J’ai sorti la grand’voile,
Et j’ai glissé sous le vent
Fais comme si je quittais la terre,
J’ai trouvé mon étoile,
Je l’ai suivie un instant, sous le vent.
Sous le vent… sous le vent…
Je reviendrai à Montréal – Robert Charlevoix
Ça se chante bien avant la fin du camp … quand tu reviens … à Montréal. Ou à l’endroit d’où t’es partis!
Paroles:
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
J’ai besoin de revoir l’hiver
Et ses aurores boréales
J’ai besoin de cette lumière
Descendue droit du Labrador
Et qui fait neiger sur l’hiver
Des roses bleues, des roses d’or
Dans le silence de l’hiver
Je veux revoir ce lac étrange
Entre le crystal et le verre
Où viennent se poser des anges
Je reviendrai à Montréal
Écouter le vent de la mer
Se briser comme un grand cheval
Sur les remparts blancs de l’hiver
Je veux revoir le long désert
Des rues qui n’en finissent pas
Qui vont jusqu’au bout de l’hiver
Sans qu’il y ait trace de pas
J’ai besoin de sentir le froid
Mourir au fond de chaque pierre
Et rejaillir au bord des toits
Comme des glaçons de bonbons clairs
Je reviendrai à Montréal
Dans un grand Bœing bleu de mer
Je reviendrai à Montréal
Me marier avec l’hiver
Me marier avec l’hiver
Dégénérations – Mes Aïeux
Une autre chanson de camp par excellence. Tu chantes ça au début de la soirée pour que ça dégénère!
Paroles:
Ton arrière-arrière-grand-père, il a défriché la terre
Ton arrière-grand-père, il a labouré la terre
Et pis ton grand-père a rentabilisé la terre
Pis ton père, il l’a vendue pour devenir fonctionnaire
Et pis toé, mon p’tit gars, tu l’sais pu c’que tu vas faire
Dans ton p’tit trois et demi bin trop cher, frette en hiver
Il te vient des envies de devenir propriétaire
Et tu rêves la nuit d’avoir ton petit lopin d’terre
Ton arrière-arrière-grand-mère, elle a eu quatorze enfants
Ton arrière-grand-mère en a eu quasiment autant
Et pis ta grand-mère en a eu trois, c’tait suffisant
Pis ta mère en voulait pas, toé t’étais un accident
Et pis toé, ma p’tite fille, tu changes de partenaire tout l’temps
Quand tu fais des conneries, tu t’en sauves en avortant
Mais y a des matins, tu te réveilles en pleurant
Quand tu rêves la nuit d’une grande table entourée d’enfants
Ton arrière-arrière-grand-père a vécu la grosse misère
Ton arrière-grand-père, il ramassait les cennes noères
Et pis ton grand-père, miracle, y est devenu millionnaire
Ton père en a hérité, il l’a toute mis dans ses REER
Et pis toé, p’tite jeunesse, tu dois ton cul au ministère
Pas moyen d’avoir un prêt dans une institution bancaire
Pour calmer tes envies de hold-uper la caissière
Tu lis des livres qui parlent de simplicité volontaire
Tes arrière-arrière-grands-parents, ils savaient comment fêter
Tes arrière-grands-parents, ça swingnait fort dans les veillées
Pis tes grands-parents ont connu l’époque yéyé
Tes parents, c’taient les discos, c’est là qu’ils se sont rencontrés
Et pis toé, mon ami, qu’est-ce que tu fais de ta soirée?
Éteins don’ ta tivi, faut pas rester encabané
Heureusement que dans’ vie certaines choses refusent de changer
Enfile tes plus beaux habits, car nous allons ce soir danser
À hauteur d’homme – Vincent Vallières
J’ai découvert cette chanson de camp là à la radio. Et elle m’a vraiment fait réfléchir à notre mission en tant qu’adulte dans le scoutisme qui veulent offrir aux jeunes les outils nécessaires pour qu’ils soient … à hauteur d’homme et de femme!
Paroles:
Moi J’viens du moulin, j’viens d’la mine
Moi, J’viens du vacarme de l’usine
J’viens d’une promesse et d’un bout de pain
J’habite à côté, je reviens de loin
Mes grand-mères allaient à l’église
Et pis recousaient les chemises
Mes grands-pères travaillaient la terre
Puis faisaient souche avec leur verre
Je viens d’un peuple de travailleurs
Je viens d’un père qui se lève à l’heure
Ma mère coupait les cheveux
Pis exigeait que je fasse de mon mieux
J’habite une ville Je me gosse une vie
À ma façon
Avec une guitte
Pis un crayon
J’habite une ville
J’habite une vie
À hauteur d’homme
T’es ma blonde
Je suis ton chum
Ensemble on doit rien à personne
Je viens d’un arbre et d’un ruisseau
Je viens d’un désir et de quelques mots
Je viens de ceux qui ont bâti de leur main
Ceux qui font tout avec rien
Les ouvriers des abattoirs
Les vendeurs de hot dogs su’l boulevard
Les monteurs d’acier dans le ciel
Les mères qui se tapent tout le bordel
Les livreurs de caisses de bière
Le monde qui brasse des affaires
Ceux qui ont la parole modeste
Et pis qui parlent par leurs gestes
J’habite une ville Je me gosse une vie
À ma façon
Avec une guitte
Pis un crayon
J’habite une ville
J’habite une vie
À hauteur d’homme
T’es ma blonde
Je suis ton chum
Ensemble on doit rien à personne
Je viens d’un bateau à l’horizon
Je viens d’un champ et d’une chanson
Je viens de ceux qui n’ont jamais perdu de vue
L’attrait du beau grand inconnu
Ceux qui se lèvent avant le soleil
Et pis qui inventent des merveilles
Qui filent d’une étoile à l’autre
Reprennent leur souffle pis r’montent la côte
Je viens d’un mot doux su’l frigidaire
Ceux qui font avec c’qui a dans l’armoire
Ensemble dans les mauvais jours
Je viens d’une grande histoire d’amour